Quatrième partie

Et si une césarienne non prévue était nécessaire ?

  • Quelquefois pendant le travail une césarienne imprévue doit être réalisée : c’est le cas chez 10 à 15 % des femmes en travail. Si une analgésie péridurale efficace est en place, l’anesthésiste réanimateur privilégiera la réinjection de produits plus puissants dans le cathéter afin de passer du stade d’analgésie à celui d’anesthésie permettant d’éviter l’anesthésie générale (cf deuxième partie). Dans le cas contraire (efficacité jugée insuffisante pendant le travail ou absence de péridurale) une rachianesthésie (cf deuxième partie) peut vous être proposée si l’on dispose de suffisamment de temps avant de faire naître l’enfant.
  • S’il devait y avoir recours à une anesthésie générale, il est souhaitable de limiter au maximum le passage des médicaments d’anesthésie dans la circulation fœtale pour éviter l’endormissement de l’enfant. C’est pour cela que la préparation de la chirurgie est réalisée avant l’anesthésie générale de la maman.
  • Quel que soit le mode d’anesthésie, un certain nombre de gestes devra être réalisé rapidement pour sécuriser cette césarienne : administration d’une préparation antiacide pour l’estomac, mise en place d’une sonde vésicale, transfert vers la salle de césarienne, mise en place des différents moniteurs, désinfection de la peau, installation des champs opératoires (draps). Ces moments peuvent vous sembler surprenants. Nous sommes à vos côtés pour vous accompagner dans cette étape. De votre côté, pour participer pleinement et efficacement, pour votre bien-être et celui du bébé, vous pouvez par exemple porter toute votre attention sur votre respiration. Selon le degré d’urgence et les habitudes de l’équipe, votre conjoint pourra vous accompagner.
Lire la suite - Partie 5

Revenir à la page Informations

Retour vers Informations